Alfred Borden (Christian Bale) est condamné à mort pour le meurtre de Robert Angier (Hugh Jackman) son rival depuis plusieurs années, alors qu’il attend son exécution dans sa cellule il reçoit le journal intime de Robert Angier et commence la lecture de celui-ci...
Londres, 1887
Borden et Angier sont les assistants de Milton le Magicien, ils sont tous les deux voués à un avenir brillant. Borden semble avoir un don réel pour mettre au point les tours de magie alors qu’Angier est extrêmement doué pour la mise en scène de ceux-ci. Lors d’un tour comportant de réels risques, la femme d’Angier meurt noyée sous les yeux de celui-ci, Borden aurait changer le type de nœud qui liait ses mains l’empêchant ainsi de se libérer et de sortir à temps de la cuve dans laquelle elle est plongée. Borden est incapable par la suite de se souvenir du type de nœud qu’il a fait ce soir la. Angier lui voudra une haine sans limite et fera tout pour faire capoter les tours de Borden qui à son tour usera de toute son inventivité pour humilier Angier. Une lutte sans merci qui verra donc la mort de Robert Angier…
Alors voila un film qui m’a emballé comme peu avaient réussi à le faire ces derniers temps.
D’abord parce qu’on y retrouve un trio gagnant à mes yeux, Christopher Nolan, Christian Bale et Michael Caine et ensuite parce que l’histoire m’a littéralement scotché à l’écran.
L’histoire, ces deux magiciens se livrant une lutte sans merci pour être le plus grand et éliminé l’autre est vraiment très bien restituée, le contexte historique y est pour beaucoup, la fin du XIXéme siècle et ses inventions folles (notamment l’électricité qui tient une place particulière dans le film) ajoute ce qu’il faut à l’ambiance. Et ce switch final…bon ok on s’y attend on peu au fait qu’il y ai un switch mais je n’avais compris que c’était ça le switch. Je me suis fait eu en quelque sorte pour mon plus grand plaisir.
Mais c’est quoi au juste “Le Prestige” ?
Chaque tour de magie (dans le film) se compose en trois actes :
- La Promesse
- Le Revirement
- Le Prestige
Voit la présentation au public d’une situation tout à fait ordinaire.
C’est la partie dans laquelle la situation devient extra-ordinaire
C’est l’aboutissement du tour.
Comme le dit le personnage de Michael Caine “c’est l’acte au cours duquel ont lieu rebondissements et coups de théatre, où des vies sont en jeu et où se produit un événement spectaculaire qui vous clouera sur place “.
Pour le film Christopher Nolan a usé de plusieurs type d’éclairage qui donnent une atmosphère très spéciale au film, au début du film il éclaire le plateau avec des bougies et des lampes à huile pour petit à petit basculer vers un éclairage “moderne” pour l’époque dans laquelle se déroule le film et utilise l’électricité.
Les costumes sont vraiment beau et ne veulent pas en mettre plein la vue comme on peut parfois le voir dans certains films d’époque, ici ils servent surtout à nous montrer l’ascension sociale des deux personnages et ça marche très bien.
Je parlais plus haut du trio gagnant mais il ne faut pas oublier la performance d’Hugh Jackman qui nous montre qu’il est capable de jouer autre chose qu’un mutant à la coupe de cheveux pas très rafraîchie, d’ailleurs le duo qu’il forme avec Christian Bale fonctionne très bien je trouve. Enfin n’oublions pas Scarlett Johansson, qui, bien qu’elle n’ait pas un grand rôle dans le film marque celui-ci par sa présence et sert parfaitement l’intrigue.
Enfin pour finir j’ai découvert en écrivant mon avis sur ce film que Jonathan Nolan, le frère du réalisateur avait signé l’adaptation du livre éponyme sortit en 1995, la dernière fois que Christopher et Jonathan Nolan ont travaillé ensemble c’était sur Memento un autre film que j’apprécie tout particulièrement avec une ambiance et un scénario particulier.
Bref, Le Prestige c’est un film qu’il est bien !
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